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Météo

PR) – « Synonyme de météorologie », nous dit le Larousse. Il s’agit donc d’une « branche de la physique du globe qui se consacre à l’observation des éléments du temps (température, précipitations, vents, pressions, etc.) et à la recherche des lois des mouvements de l’atmosphère) ». Pour faire plus simple, on peut dire que la « météo » est quelque chose dont on ne sait plus comment se passer, et qui est présente désormais partout, sur toutes nos radios, tous nos écrans, matin, midi et soir…


   Depuis toujours, « homo sapiens » a dû tourner son regard vers le ciel pour tenter de savoir si, demain, il ferait beau, ou s’il devrait rester à l’abri dans sa grotte…

   Le problème est, qu’alors, nos lointains ancêtres n’avaient que leurs sens pour essayer de se préparer à affronter les différents phénomènes météorologiques (pluie, orages, neige, etc…) susceptibles de déranger leurs activités quotidiennes. C’est surtout lorsqu’ils sont devenus agriculteurs – et plus seulement chasseurs cueilleurs – que savoir comment se passerait le lendemain a pris de l’importance.

   C’est là où l’observation a commencé à jouer le rôle, bien empirique, de prévision météorologique. Ainsi, par exemple, on a très tôt remarqué que, lorsque les hirondelles volaient au ras du sol, c’est qu’il allait pleuvoir – simplement parce que les moucherons dont elles se nourrissent montent moins haut par temps de basses pressions annonciatrices de précipitations…

  Dans les campagnes, il y avait d’autres moyens tout aussi empiriques de « prédire » les températures à venir. Ainsi, il paraît que lorsque les oignons ont de grosses pelures, l’hiver sera froid, ce qui n’a jamais été scientifiquement prouvé…    

   Autre exemple, en Amérique du Nord, on dit que, le « Jour de la marmotte », fixé au 2 février (la Chandeleur), il faut observer un terrier de la sympathique bestiole : si elle pointe son nez, l’hiver finira bientôt. Je ne sais pas si les Newyorkais se précipitent à Central Park pour voir les marmottes (pour autant qu’il y en ait…) et ainsi savoir si la « Grosse Pomme » en a fini avec les blizzards qui la paralysent parfois !

   Au fil des siècles, on a quand même vu se mettre en place une science qui, à l’aide d’instruments et de systèmes de plus en plus perfectionnés, est désormais capable de nous dire (assez précisément) ce que nous réservent les caprices du temps. Les génies du dix-septième siècle – Galilée, Descartes, Pascal – ont contribué à ce que soient élaborés les premiers baromètres, outils indispensables (entre autres) à toute prétention de prévision météorologique…

   Il faudra attendre 1960 pour que soit mis en orbite le premier véritable engin capable d’observer d’un peu plus haut l’activité de notre atmosphère.« Tiros-1 »  n’était,  bien évidemment, que l’esquisse des dizaines d’engins désormais perchés en orbite géostationnaire, à 36’000 kilomètres au-dessus de l’Equateur. Ce sont eux qui nous envoient ces animations sans lesquelles les charmantes présentatrices de la météo télévisée seraient au chômage…

   Ces temps-ci, elles n’ont pas toujours de bonnes nouvelles à nous annoncer. La « météo » quotidienne nous confirme que quelque chose est en train sérieusement de changer, avec – entre autres – une élévation globale de la température battant des records. Un seul exemple ? A Athènes, il a fallu fermer l’accès au Parthénon parce que les températures sont telles, sur ce pic rocheux sans ombre, que les touristes se trouvaient mal… Aristote, qui avait établi un traité des « Météorologiques » ne pouvait pas se douter que les « evzones » auraient très  chaud sous leurs blanches jupettes !

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